Agenda Ironique : la mouture conjointe du mois de mai est arrivée !

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-Bonjour Emilie !
-Bonjour Camille !
-Nous sommes très fières d’avoir été choisies pour assurer l’organisation du susnommé « Agenda Ironique » du mois de mai, concours d’écriture itinérant
et bon-enfant,
-Euh oui, Emilie…que les blogueurs avisés et inspirés se refilent de mois en mois pour le plus grand plaisir…
 -d’eux-mêmes.
-Emilie, si vous continuez à m’interrompre…
-Oui, pardon, ils n’y comprendront plus rien…Mais…on ne se tutoyait pas jusque là?
-Euh, si, en privé, mais là, Emilie, on est face caméra, en direct, on doit se tenir un minimum, on a une responsabilité, quand même…Bon, enfin, c’est pas la question, nous devons être claires si nous voulons que nos aimables participants aient le temps nécessaire pour nous éblouir de leurs plumes.
-Nous chatouiller, vous voulez dire !
-…
-Oups, pardon, Camille…Donc? vous disiez?
-Ahem…Bon. Donc, le principe de l’Agenda Ironique a fait ses preuves et rassemblé depuis plus d’un an une petite troupe fidèle d’amoureux des mots, créateurs d’univers,
Poètes débonnaires, conteurs survoltés,
Ciseleurs de réalité, inventeurs d’atmosphères,
-Jongleurs de métaphores et couturiers de l’imaginaire
-Chacun, ici, trouvera chaussure à son pied. 
-Eh, franchement, Camille, on assure trop grave en présentation, tu trouves pas?
Euh, oui,oui, Emilie, mais ce n’est pas fini car voici les règles du jeu :
Le thème est donné en début de mois par l’organisateur (ce mois ci, on est deux, comme quoi rien n’est impossible).
-Le thème pour mai est : En attendant le prochain pont.
La forme des textes est totalement libre, avec ou sans illustration, en rime, en prose, en vers, en verlan, en acrostiche, tout est possible. La longueur aussi est libre, mais comme le nombre de textes à lire ne cesse de croître de mois en mois, le mieux est d’être raisonnable et de se limiter à… disons… 700 mots max. Si vous dépassez, on vous coupe la tête. 
Je connais une blogueuse qui sort son martinet, dans ces cas-là…
-Oui, je vois qui…Elle se reconnaîtra! Les textes sont à écrire pour la date butoir du 15 mai, ce qui vous laisse deux semaines pleines pour affûter vos plumes et connecter vos synapses créatrices.
-Ce qui est plus que raisonnable, je trouve !
-Il me semble aussi.Pour plus de clarté, nous avons décidé que tous les textes seront déposés chez moi, Camille, vous pouvez donc placer les liens vers vos blogs dans les commentaires de ce présent billet, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 mai minuit (cachet de la poste faisant foi).
Je me charge de lister les textes proposés dans un billet mis à jour au fur et à mesure des dépôts. Les personnes sans blog peuvent envoyer leur texte par mail à l’une ou l’autre des organisatrices (camillelysiere@yahoo.fr ou emilieberd@orange.fr) et on s’en dépatouillera, c’est promis. 
-A partir de ce moment-là, vous avez une semaine pour tout lire, tranquillou, et voter pour votre préféré jusqu’au dimanche 22 mai minuit. Vous aurez aussi à choisir qui hébergera l’agenda ironique du mois de juin (la partie vote sera hébergée chez moi Emilie).
Le résultat des votes sera donc révélé (et le champagne sabré) le lundi 23 mai.
-Vous suivez ?
Donc pour résumer : 
            1er mai : diffusion du thème
            15 mai : fin du dépôt des textes
            du 16 mai au 22 mai : lecture et votes
            23 mai : diffusion des résultats
         23 mai au 31 mai : félicitations au gagnant, congratulations à l’élu organisateur de l’agenda ironique suivant, flash de paparazzi, clap-clap, champagne, gogo dancers, paillettes, sourires ultrabright, etc. 
-Allez, c’est pas tout ça, mais vous avez un texte à écrire, alors au taf, les copains. On vous guette. 

Emilie et Camille

 

 

AGENDA IRONIQUE DU MOIS D’AVRIL

Il y a des propositions que l’on ne peut pas refuser! Lorsque Carnetsparesseux m’a écrit « Je compte sur toi pour l’agenda ironique d’Avril« , je n’ai pu qu’exécuter! Voici donc mon humble participation. Le thème était « suivez le fil ».

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Me voilà prise au piège

De ce tour insensible

Aurais-je dû me cacher ?

Me cacher pour mieux vivre

Ne pas être la cible

D’une nature affamée ?

D’un horrible stratège

Qui jamais ne délivre

De laissez-passer ?

Il m’avait semblé entendre que la fortune aime les audacieux.

Elle aurait pu se détendre et me sourire un peu…

Moi, je ne voulais voir

Cette blanche lumière

Que d’un peu plus près…

Elle me semble désormais

Bien plus pâle qu’hier.

Il y l’Avant et l’Après.

Ainsi tombe le soir

Sur cette journée de mai

Sur mes vœux dévorés…

Pourtant j’avais cru comprendre qu’Avril était plus dangereux

Je me suis laissée surprendre par ces liens pernicieux…

Le soleil rase le sol

Et la terre flamboie.

Une perle d’eau habile

S’échappe en silence

En glissant sur la soie.

Je reste immobile.

Faut pas que j’m’affole

Si je la sens qui danse

Au bout de son fil.

Triste prisonnière des méandres qu’elle a tissés tôt ce matin

L’araignée viendra suspendre à jamais mon chagrin…

©Emilie BERD 06/04/2016