Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
– Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Paul Verlaine in Sagesse avec lequel je poétise aujourd’hui sur une idée de Gwenaëlle.
Il y a longtemps que je n’avais commenté. Ca fait du bien de passer là. Et ce Verlaine, en calme et en sérénité, en regrets aussi. Lui qui fut un modèle de calme et de sérénité. A bientôt.
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Oh je l’ai appris il y a bien longtemps celui-là… 😉
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Un must de Verlaine.
Et cette faculté magique de dire des choses graves et profondes dans le trotte-menu de quelques mots banals.
Du grand art.
¸¸.•*¨*• ☆
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C’est vraiment bien de le relire…pur bonheur !
https://lemondedadelie.blogspot.fr/
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Encore des arbres et des oiseaux ici. La dernière strophe arrive comme un cheveu dans le potage non ?? Je dis ça, la poésie et moi… 😀
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Je ne suis pas spécialiste de Verlaine, mais je prends la dernière strophe pour de la nostalgie… 😉
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Un peu comme si Verlaine était « over the Rimbaud » et que tout d’un coup il retombait sur terre ?? 😀
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Mouhaha! « Over the Rimbaud » 😀 😀 😀
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j’adore…
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