Les enfants qui s’aiment s’embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s’aiment
Ne sont là pour personne
Et c’est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage leur mépris leurs rires et leur envie
Les enfants qui s’aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l’éblouissante clarté de leur premier amour.
Jacques Prévert in Spectacles avec lequel je poétise aujourd’hui sur une idée de Gwénaëlle.
Eternel Prévert…Pas une ride !
¸¸.•*¨*• ☆
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Cet exercice m’aura fait découvrir plusieurs choses dont cette tendresse dans les vers de Prévert!
Bisous chère fée
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J’adore cette poésie de Prévert. Merci Emilie ! 🙂
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Elle est si belle!
Merci à toi, Françoise
Bises
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Superbe poème. Merci de nous le faire découvrir !
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C’est vrai qu’il est chou…Tout tendre!
Merci à toi de m’avoir encouragée à faire cet exercice!
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Oh j’ai juste tendu la perche! Il faudrait y songer un peu en avance pour l’année prochaine, peut-être s’associer à plusieurs, imaginer quelque chose… les possibilités ne manquent pas! 🙂
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