Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, – heureux comme avec une femme.
Arthur RIMBAUD in Poésies avec lequel je poétise aujourd’hui sur une idée de Gwénaëlle.
Un poème qui dit toute la joie de l’instant présent! Et l’illustration est parfaite. 🙂
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Contente que ça te plaise, Gwenaëlle
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J’ai toujours adoré Rimbaud, et particulièrement celui-là…
¸¸.•*¨*• ☆
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Je viens d’investir dans un recueil 😉
Bisous chère fée
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Ma fille a eu à l’apprendre en 6eme oû 5ème et maintenant quand je lis ce poème , c’est sa douce voix qui me le murmure à l’oreille ….
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Il en est encore plus doux alors…
Bisous Val ❤
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