Solitude au grand coeur encombré par les glaces,
Comment me pourrais-tu donner cette chaleur
Qui te manque et dont le regret nous embarrasse
Et vient nous faire peur?
Va-t’en, nous ne saurions rien faire l’un de l’autre,
Nous pourrions tout au plus échanger nos glaçons
Et rester un moment à les regarder fondre
Sous la sombre chaleur qui consume nos fronts.
Jules Supervielle in Le Forçat innocent avec lequel je poétise aujourd’hui sur une idée de Gwénaëlle.
Je n’étais pas fan de Supervielle à l’école et depuis quelques années je découvre de très beaux poèmes, dont celui-ci ! Très parlant et belle illustration ! Bisous♥
J’aimeAimé par 1 personne
Je viens de découvrir cette peintre polonaise. J’adore ce qu’elle fait !! Elle aime les anges autant que moi !!!
Bisous ❤
J’aimeJ’aime
Illustration et poème très beaux, merci !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci à toi, Marguerite Rothe
J’aimeJ’aime