Il me semble, ce soir,
Que le ciel étoilé, s’élargissant,
Se rapproche de nous ; et que la nuit,
Derrière tant de feux, est moins obscure.
Et le feuillage aussi brille sous le feuillage,
Le vert, et l’orangé des fruits mûrs, s’est accru,
Lampe d’un ange proche ; un battement
De lumière cachée prend l’arbre universel.
Il me semble, ce soir,
Que nous sommes entrés dans le jardin, dont l’ange
A refermé les portes sans retour.
Poème de Yves Bonnefoy issu du recueil PIERRE ECRITE (1965) avec lequel que je poétise aujourd’hui sur une idée de Gwenaëlle Péron à l’occasion du Printemps des Poètes.
J’aime beaucoup. Mais dire pourquoi… ???
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Je pense que ce poème a un je-ne-sais-quoi très serein…tranquille. Presqu’apaisant
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Oui, et en même temps il demeure un peu opaque…
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C’est vrai… Doux et mystérieux
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Ping : L’étrange douceur – Chez Gwenaëlle
Moi quand ça parle de nuit, d’ange et d’été, je fonds… 😉
¸¸.•*¨*• ☆
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Célestine
Vivement les belles et longues soirées d’été, au cours desquelles on compte tranquillement les anges qui passent et les étoiles qui filent 😉
Bisous
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💜
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