Tout le monde déteste la poésie

Hier soir, j’ai regardé en partie (c’est que je suis vieille alors je m’endors sur le canapé comme une chaussette sale que mon fils, qui commence sa crise d’adolescence soit-dit-en-passant, aurait « oublier » de mettre dans le panier à linge) un film sur la crise financière de 2008, « The big short : le casse du siècle » ou comment personne n’a vu venir la bulle immobilière, son éclatement (la crise des subprimes) et comment les rares qui y ont cru se sont gavés…

Je n’ai pas vu la fin (et je la verrai bientôt même si je la connais), mais ce que j’en ai vu m’a plu. C’est bien tourné, et on n’est pas dans les explications soporifiques (oui, d’accord, je me suis endormie mais j’ai les Mambos qui me mènent la vie dure en ce moment, surtout Mambo Number One). Je ne vais pas faire un article concernant la morale sur les marchés financiers et les traders cupides, etc…Je range mon manichéisme sur les tapis volants que je prends pour voyager…

Simplement, il y avait cette phrase, écrite dans le film :

« La vérité c’est comme la poésie…tout le monde déteste la poésie. »

Alors, par un syllogisme, qui vaut ce qui vaut (les syllogismes, c’est comme les stats, on leur fait dire ce que l’on veut!), je me suis dit que peut-être on aimait la vérité… Et c’est là, je pense, que je suis partie rêver!