Alors que les yeux contemplent avec horreur
Les ténèbres délétères qui s’avancent
Cheminent jusqu’à leur dernière demeure
Les tristes convois et leur mortel silence.
Le macabre sort a enfoncé dans la nuit
Des regards innocents et les éclats de joie,
Les verres encore plein, les danses et leur bruit…
Des amours et la vie que la haine foudroie!
Sur mes joues, des larmes. Dans mon cœur plus rien.
Le soleil caresse la peau froide de mes mains.
L’automne devenu fou ou juste tragédien,
Noie dans la lumière l’inconsolable chagrin.
Cette chaleur qui traine interroge mon âme.
Elle, meurtrie, veut bien croire à une farce.
L’automne répond : « Je n’y peux rien, Madame
Si, en novembre, ils ont proclamé Mars »
©Emilie BERD 27/11/2015
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1- Ecrit sur le vif : Non
2- Moins de 100 mots :120 mots…
3- Elément réel : Oui et Non
Très beau.
Implacable et désespéré.
¸¸.•*¨*• ☆
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Merci Celestine
Bisous
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Merci
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Merci à toi Eva
Bises et bon dimanche
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Ce poème est très fort Emilie.
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Merci Dominaco
Bonne journée
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Superbe. Juste une précision (je suis une bille en poésie)…Mars est bien une référence à la guerre ? Dommage que tes mots soient d’actualité mais sinon bravo encore une fois…je ne peux que t’encourager à aller plus loin et ailleurs que sur un blog (aussi) pour écrire…
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Merci beaucoup Mind The Gap!
Oui, tu as tout compris (pas tant une bille que ca, hein?!) Mars est une référence à la guerre…
Je « travaille » mais j’ai du mal à me remettre, les idées sont pas top et puis ce trajet en avion prévu bientôt me « sèche »…
Bisous
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