Derrière la vitre, il n’y a pas grand-chose. Pourtant on dirait que le soleil se bat. Bercés par l’automne, rouge et brun, mes yeux s’arrêtent sur les traces de doigts.
Derrière la vitre, mes rêves d’enfant, assise sur ma chaise, au fond de la classe, mes colères d’étudiantes, mes envies de femme. Pas le temps perdu, mais le temps qui passe.
©Emilie BERD
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LES PETITS CAHIERS D'EMILIE 
Derrière la vitre, la vie s’écoule…
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la seul chose sûre* c’est que le temps passe également des deux côtés de la vitre.. est-ce rassérénant pour autant ?
* mais pas la seule chaussure! 🙂
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Un joli petit arrêt nostalgique, le temps de reprendre son souffle…
Et l’on essuie la vitre avec un chiffon et on repart. le petit dernier appelle…
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Étudiante tu étais en colère ?
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