On pourrait presque toucher le mouvement de la terre,
Sous la pulpe des doigts, sentir le frottement de l’air.
La pluie fait remonter une odeur de lait caillé.
Le ciel a laissé, sous l’horizon, ses couleurs d’été.
Les bruits de l’été hésitant s’éloignent en se dandinant.
Un peu plus, ils nous feraient bien le coup de l’été indien.
Mais le vent en sifflant interrompt leur danse : « On tourne, silence ! »
©Emilie BERD
366 réels à prise rapide proposés par Raymond QUENEAU
1- Ecrit sur le vif : ok
2- Moins de 100 mots : 70 mots
3- Elément réel : ok
comme c’est joliment dit ! Bravo. Il ne devrait faire que 10° demain matin à Pau. Comme d’habitude, dans les Pyrénées, à la mi-août, il n’est pas rare de voir les sommets saupoudrés de sucre glacé ! Brrr…. Bisous
Je fais du ménage sur mon ordinateur, je viens de retrouver je ne sais combien de photos et vidéos de notre copain décédé dernièrement, j’en ai le cœur à l’envers. Entendre sa voix et son rire m’attriste et il me fait rire quand même. Quel espèce de clown ! Mais voilà ! Je vais faire des montages vidéos que je garderai bien précieusement.
J’aimeJ’aime
on est en transition, belle évocation!
J’aimeJ’aime
Très joli (même si je ne rêve pas du tout d’un été indien ici)
J’aimeJ’aime
L’odeur enivrante des premières pluie dans ton texte, à consommer sans modération même si ça fait tourner un peu la tête.
J’aimeJ’aime
« La pluie fait remonter une odeur de lait caillé. »
Dieu a fait son petit renvoi ?
¸¸.•*¨*• ☆
J’aimeJ’aime
Joli et j’aime la pluie dans ce contexte estival… 😀
J’aimeJ’aime
Merci pour ce très joli texte !
J’aimeJ’aime